- Impossible de nier que Jésus ait partagé notre vie corporelle : il a été sujet à la faim, à la soif, à la fatigue, à la souffrance, aux apprentissages multiples de la vie…
- Le corps du Christ – cette humanité – a été l’instrument de notre libération. Le corps de chair de Jésus, livré jusqu’à la mort et ressuscité, est devenu le temple nouveau : lieu où Dieu se rend présent aux hommes, lieu où l’humanité ose se présenter à Dieu.
- Le corps du Christ a été rendu présent parmi nous au soir du jeudi saint, à la Cène. Et le rite institué du pain et du vin perpétue désormais cette présence. À chaque eucharistie, Jésus répand l’Esprit de vie et d’amour sur l’Eglise des baptisés qui s’identifie ainsi à son Seigneur mort, ressuscité et attendu. Communiant à lui, l’Eglise devient peu à peu le Corps élargi du Christ : elle en a la tête, le sang, la vie…
- « Puisqu’il n’y a qu’un seul pain, il n’y a qu’un seul corps » (1 Corinthiens 10, 17). C’est en ces termes très réalistes que Paul nous dévoile notre union au corps du Christ dont nous devenons peu à peu davantage les membres.
- Autour du corps individuel de Jésus se réalise, dans le temps et l’espace, l’unité des hommes, tous appelés à s’agréger à ce corps. En lui, nous devenons « un seul Homme Nouveau » (Ephésiens 2, 15). C’est cette réalité spirituelle merveilleuse que l’Eglise a appelée le Corps Mystique du Christ.
- Nos corps eux-mêmes sont destinés à être unis au Christ qui « transfigurera nos corps de misère pour les rendre semblables à son corps de gloire » (Philippiens 3, 21).