Le pain dont nous avons faim


SUR CHAQUE TABLE DRESSÉE, il y a toujours du pain. Le pain accom­pagne, au moins dans nos pays occidentaux, chacun de nos repas. Il n’y a pas de geste plus familier que celui de rompre le pain, de partager le pain, de le manger. Si le pain rassasie au point de nous être parfois suffisant, il nous faut sans cesse et toujours redécouvrir non seulement le goût du partage et le geste du pain rompu, mais aussi l’im­portance de l’amitié qui curieusement contribuent eux aussi à nous rassasier et à combler la faim de ceux qui sont ras­semblés à la même table.

Quand la foule suit Jésus, lorsqu’elle va jusqu’à le chercher sur l’autre rive, c’est qu’elle a faim. Sans doute ces hommes et ces femmes qui le suivent ont‑ils compris, au lendemain de la multiplication des pains, que Jésus pouvait les nourrir à bon compte. Sans doute leur faut‑il encore découvrir que le vrai pain venu du ciel, c’est celui qui descend du ciel pour donner la vie au monde.

Jésus cherche à faire comprendre à la foule qui le suit que c’est d’un autre pain qu’elle doit avoir faim. II est un pain qui peut combler une faim d’amour, d’espérance, de vie. Jésus se donne pain vivant. A ceux qui ont faim de vivré et soif d’aimer, il donne sa parole d’amour. Seul jésus peut com­bler et rassasier. C’est ce pain‑là qu’il nous faut chercher, c’est de ce pain qu’il nous faut avoir faim. « Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim. » dit Jésus. Prenons résolument le che­min qui nous mène à lui.

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