Même si nous avons parfois du mal à l’admettre, le Concile Vatican II l’affirme à plusieurs reprises : l’Esprit Saint ne connaît pas de frontières !
Autrement dit, il souffle où il veut, et il peut bein distribuer ses dons à qui il veut, même en dehors de l’Eglise…
Il en va de même au sein de nos communautés : là aussi, gardons-nous de considérer que l’un ou l’autre charisme que nous aurions reçu nous rendrait meilleur que les autres… « Préserve ton serviteur de l’orgueil », prie sagement le psalmiste. C’est peut-être pour nous un rappel à l’ordre, un appel à faire le bien avec simplicité, sans bruit, et sans nous soucier de juger l’autre : ceci ne nous appartient pas, Dieu seul connaît les cœurs…
Ainsi, cette semaine, une double démarche nous est proposée : une réflexion intérieure et personnelle, où chacun s’interroge sur son propre comportement en matière d’humble service et d’amour désintéressé ; et une relecture communautaire où, en équipe, nous puissions nous demander quelle image de l’Eglise nous donnons à ceux qui nous regardent et qui attendent un geste, une parole, une écoute, un service. Agissons-nous vraiment avec l’Esprit même du Christ ? Est-ce en son nom et pour l’annonce de l’Evangile que nous sommes présents et témoins d’un amour sans exclusive ?