Une inscription était placée au-dessus de sa tête…
Elle était en hébreu, en grec et en latin.
Il fallait que tous puissent lire et savoir qui était ce condamné à mort…
On avait voulu bâcler ton procès, Jésus, et se débarrasser de toi au plus vite…
Cette inscription produisait l’effet contraire ;
Elle attirait l’attention des nombreux pèlerins venus à Jérusalem pour la Pâque…
Elle continue d’attirer l’attention des hommes de tous les temps.
Celui-ci est le roi des Juifs !
Ce crucifié n’est pas un condamné comme les autres.
Tu es le roi, Seigneur Jésus !
Si l’écriteau veut être une moquerie de la part de Pilate,
Il proclame en réalité le sommet de l’amour de Dieu.
La croix est le trône où tu es librement monté
Pour dire ton amour non seulement aux Juifs, mais au monde entier :
Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Quelle est la réponse des hommes ? Quel accueil fait-on de ta royauté ?
Les chefs ricanaient… les soldats aussi se moquaient de lui…
C’est toujours la même chose.
Ceux qui ont le pouvoir et la force ne veulent pas de toi, car tu les déranges.
On ne veut pas d’un roi sans prestige humain, sans armée,
Un roi qui se fait serviteur…
Le peuple restait là à regarder…
Les foules d’aujourd’hui sont là aussi dans l’attente.
Sauront-elles te reconnaître et t’accueillir ?
Continue, Seigneur, de réaliser ta promesse :
Quand je serai élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes (Jn 12,32).
Jésus, souviens-toi de moi…
Le premier à proclamer ta royauté est un condamné à mort, comme toi.
Mais lui, « il l’a mérité », il le reconnaît.
Sa profession de foi lui ouvre l’entrée de ton Royaume :
Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis !
Donne-nous, Seigneur, la confiance de cet homme…
Donne-nous de vivre aujourd’hui, chaque jour, dans ton amour.