Pour certains insectes qui ne vivent pas 48 heures, maintenir la vie de l’espèce est le but de leur existence. Et comment ne pas admirer ces plantes qui poussent entre les pierres, au milieu du goudron parfois !
N’est-ce pas aussi le « métier » de l’homme : vivre malgré les tragédies individuelles ou familiales, vivre dans une lutte incessante contre la mort.
La mort est cette réalité odieuse qui s’impose à tout âge, à tout homme, qui est toujours gagnante. Contre laquelle nous ne cesserons pas de nous battre.
La mort a provoqué les larmes de Jésus. Au nom de son amitié avec Lazare, sûrement. Mais, plus profondément, à cause même de notre nature mortelle, ce qu’on appelle notre finitude humaine. Et Jésus qui réanime Lazare tient à montrer combien l’amitié fraternelle, la communion familiale permet aux hommes de supporter la mort, un peu ! Mais Jésus nous dit aussi, à Béthanie, qu’un jour, son jour, il dominera la mort, nous sauvera de la finitude.
Et avec lui, nous serons des ressuscités, pour une joie éternelle !