- Un cadavre de quatre jours, qui sent déjà…
- Oui, on n’a pas bien envie d’y croire. D’autant que les autres évangélistes n’en parlent pas, de cette résurrection de Lazare. D’ailleurs, il serait plus juste de parler de réanimation. Lazare n’a pas connu la vie nouvelle dans l’au-delà.
- Alors, affabulation ?
- Non, il ne faut pas poser la question en termes d’historicité, malgré les détails très réalistes. Car justement, c’est fait exprès pour faire mieux ressortir le sens.
- Je comprends. L’important, c’est de comprendre pourquoi ce récit a été rapporté.
- Oui. C’est pur dire que rien, ni la mort ni la corruption du tombeau ne peuvent entamer cette certitude : dans le Christ, le mort est un vivant. Jésus est, dès maintenant la résurrection et la vie.
- En somme, nous ne devrions plus parler de gens morts, mais de gens passés par la mort ?
- Ce serait mieux rendre compte de notre espérance.