La  foi qui guérit


  • La « tempête apaisée » est un miracle accompli pour sauver des personnes du danger, mais contre des forces de la nature : intervention très rare.
  • Les miracles du Christ ont un lien avec la foi-confiance de ceux qui sont guéris. D’ailleurs, Matthieu précise que Jésus, à Nazareth, « ne fit pas beaucoup de miracles, parce qu’ils ne croyaient pas » (13, 58). À l’inverse, plusieurs paroles montrent le lien foi-guérison : « Va en paix, ta foi t’a sauvé » ; « qu’il te soit fait selon ta foi, etc.
  • En affirmant que la foi a sa part dans la guérison, on rejoint une tendance actuelle qui appelle les malades à la responsabilité dans le processus de guérison.
  • Le succès des guérisseurs, l’attirance des groupes religieux qui pratiquent le « don de guérison » risquent d’être dangereux si la guérison est promise de manière très immédiate, en faisant l’économie des médiations proprement médicales. Il est pour le moins inconscient d’opposer une appartenance religieuse et la médecine scientifique.
  • Mais on doit prendre en compte la dimension psychologique et religieuse des patients. La foi au Christ comme puissance de salut est en même temps confiance au Christ comme puissance de santé. Quand Jésus était accueilli, il apportait avec lui la guérison des corps. C’est d’ailleurs un pouvoir que le Ressuscité donne à ses disciples : « Ils imposeront les mains à des malades, et ceux-ci seront guéris. » (Marc 16, 18)
  • La foi est une force contre l’ennui de vivre, contre la déprime, contre de multiples assauts du mal. Dans un environnement spirituel, la foi peut guérir.

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