Jésus disait à ses disciples,
Je suis le bon pasteur (le vrai berger).
Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis…
Je suis le bon pasteur…
Voilà une image qui était familière à tes auditeurs, Seigneur,
D’une part, ils avaient souvent l’occasion de rencontrer des berges :
Et par ailleurs, ils entendaient ces mots à la synagogue,
Dans la lecture de la Bible,
Pour exprimer les relations de Dieu avec son peuple.
Avec le psalmiste, ils pouvaient chanter :
Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien
Nous sommes le peuple qu’il conduit,
Le troupeau guidé par sa main…
Par le prophète Ezéchiel,
Dieu avait reproché aux responsables d’Israël
D’être de mauvais bergers, et il concluait :
Je viendrai… Je le ferai paître dans un bon pâturage…
La bête perdue, je la chercherai, la blessée je la soignerai,
La malade, je la fortifierai…
C’est ce que tu fais, Seigneur.
C’est le but de ta venue parmi nous.
Je connais mes brebis…
Tu nous « connais » : tu nous connais avec ton cœur, tu nous aimes.
Chacun est important pour toi :
Tu appelles chacun par son nom
Nous ne sommes pas des « pions » interchangeables !
Chacun est unique pour Dieu !
Quel appel à une confiance totale !
Je donne ma vie pour mes brebis…
Tu nous dis ainsi jusqu’où va ton amour.
A l’opposé du mercenaire qui fuit devant danger,
Tu n’as pas hésité devant tous les risques de ta mission :
Incompréhension, refus, insultes, menaces…
Sans penser à toi, tu veux nous sauver du mal à tout prix…
Librement, tu donneras ta vie :
Je la donne de moi-même :
Personne ne peut me l’enlever.
Tu partageras notre mort pour nous donner ta vie divine.
Par l’Eucharistie, tu continues d’être le bon pasteur
En te donnant en nourriture.
Bénis sois-tu !… et rassemble-nous tous en un seul troupeau.
Le site de l' abbé Pascal 