Appeler


S’il fallait planter un décor pour notre méditation de l’évangile de ce jour, nous serions sans doute nombreux à nous évader vers les vallons et les montagnes des escapades estivales de nos vacances. Le pays des troupeaux et des bergers, les pâturages à faire rêver et les sentiers plus ou moins escarpés reviennent soudain, tour à tour, à notre mémoire. Mais l’évangile de ce quatrième dimanche de Pâques nous parle avant tout du métier et du travail de berger. Nul besoin d’être montagnard pour deviner combien le métier de berger n’a rien de facile. C’est un métier exigeant, dangereux et risqué. Il faut du courage, de la patience, une capacité à vivre et supporter la solitude, et sans doute bien d’autres qualités encore. La vie du berger est tout entière tournée vers le troupeau qui lui est confié et sur lequel il ne cesse de veiller avec une tendresse, une attention et une fermeté étonnantes. Entre deux transhumances, la vie du berger et la vie du troupeau se confondent et s’accordent au rythme de la montagne. Pour parler de lui-même et de sa mission, Jésus emploie cette image du berger. Il la développe, et n’hésite pas à se présenter comme « le bon pasteur ». Le vrai berger est celui qui se mouille pour son troupeau et ses brebis. Il est prêt à payer de sa personne jusqu’au don de sa vie. Jésus a le souci de toutes les brebis. Celles qui sont du troupeau, comme celles qui n’en sont pas encore. En cette journée mondiale de prière pour les vocations, prions l’Esprit d’appeler au sein de nos communautés les bergers dont l’Église a besoin. N’ayons pas peur de relayer cet appel de l’Esprit auprès de jeunes et de moins jeunes !

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