- Je ne comprends pas : Jésus invite Thomas à toucher ses plaies, et il interdit brutalement à Marie-Madeleine de l’approcher : « Noli me tangere ! »
- Tu mets le doigt, toi, sur une contradiction qui a beaucoup fait réfléchir les Pères de l’Eglise.
- C’est parce qu’elle est une femme ?
- Non. Il repousse Marie-Madeleine parce qu’elle n’a pas encore reconnu en lui le Ressuscité. Elle ne voit encore que l’humanité de celui qu’elle aimait.
- Cela peut se comprendre ! Les disciples d’Emmaüs aussi ont eu besoin d’un peu de temps pour pouvoir saisir pleinement le Christ dans son humanité et sa divinité, inséparablement unies.
- Cela montre bien qu’il ne suffit pas de voir pour reconnaître, ni de toucher pour croire. Il y a toujours à accomplir un cheminement spirituel.
- En somme, ces témoins de la résurrection sont des modèles très instructifs pour nous : l’Il y a toujours à accomplir un cheminement spirituel.
- En somme, ces témoins de la résurrection sont des modèles très instructifs pour nous : l’aveuglement des disciples d’Emmaüs pour éclairer notre cécité, et le doute de Thomas pour secourir notre incrédulité.
- Oui. J’ajouterai qu’il ne faut pas accorder trop d’importance au geste de Thomas : c’est par la parole de Jésus qui l’invite à la foi que l’apôtre devient croyant. Tout comme Marie-Madeleine quand elle s’entend appeler par son nom.
- Tout comme nous, finalement.
- Oui. C’est par la foi qu’il nous faut toucher ou voir le Christ.